" Un repas partagé vaut mieux qu’un festin solitaire."

Le gérant - Teva Canetti

Je viens d’un petit village de montagne au nord d’Ajaccio, Cuttoli-Corticchiato. Très jeune, j’ai su que je voulais travailler dans la restauration. Même si j’avais de bonnes notes, j’étais décidé à suivre ma voie et à apprendre ce métier qui me passionnait déjà.

À 18 ans, je suis arrivé à Paris avec ma valise et mes rêves. J’ai suivi une formation complète en hôtellerie : BEP et Bac cuisine, CAP boulanger, mention pâtisserie. J’ai voulu explorer tous les aspects de la gastronomie. J’ai eu la chance de faire des stages auprès de grands chefs : Alain Passard, Alexandre Gauthier — mon premier mentor —, Boris Campanella, et bien d’autres. Ces expériences m’ont forgé. Puis j’ai rencontré celui que je considère comme mon père dans ce métier, Ludovic Amédée, directeur de grandes brasseries parisiennes, qui m’a transmis le sens du management, de la rigueur et surtout de l’humilité.

J’ai fait mes armes dans les brasseries parisiennes de renom : Terminus Nord, Julien, Les Petites Écuries, avant de devenir responsable du Bœuf sur le Toit. J’ai ensuite dirigé ma propre brasserie à Nation, une expérience intense qui m’a beaucoup appris. Après trois ans, j’ai rejoint Le Fouquet’s Champs-Élysées comme directeur adjoint — un honneur et un défi à la hauteur de mes ambitions. Aujourd’hui, je suis heureux d’avoir posé mes valises à Monaco, un lieu qui me rappelle la Corse par son respect des traditions et son authenticité. En cuisine, j’aime la simplicité et la sincérité : une blanquette de veau ou un chou-fleur rôti à l’huile de sésame. Le respect du produit et l’équilibre des saveurs guident ma cuisine. Ma devise : malgré les épreuves, il y a toujours un moment de paix et de lumière quelque part — peut-être ici, chez Teva.

Le chef - Thomas Defachel

Originaire du nord de la France, Thomas a grandi entre les bons produits de la mer et les repas familiaux du dimanche. C’est au lycée hôtelier du Touquet qu’il découvre sa vocation pour la cuisine, séduit par la rigueur, la précision et la créativité qu’elle exige. Depuis, il n’a jamais quitté les fourneaux.

Après des débuts en Bourgogne auprès du chef Thierry Château, il se forge une solide base dans la cuisine de terroir : sauces, jus, viandes braisées, volailles rôties. Son parcours le mène ensuite de la Bourgogne au Sud-Ouest, en passant par Lyon, Dax ou encore l’Italie, où il affine son sens du goût, du partage et du travail bien fait.

Cuisinier du terroir moderne, il aime revisiter les classiques français avec des influences venues d’ailleurs : une blanquette relevée d’épices, un bourguignon à la grenade. Il revendique le goût du temps, des cuissons lentes et des assaisonnements justes, toujours dans le respect du produit et de la saison.

Installé aujourd’hui à Monaco, il signe une cuisine de souvenir et d’émotion — sincère, généreuse et pleine de caractère, à son image.

Pourquoi "Chez Teva" ?

Nous avons choisi le nom « Chez Teva » pour revenir à quelque chose de simple et sincère. Deux mots qui sonnent comme une invitation à la maison, sans artifice. Ce lieu, je l’ai voulu intime et accueillant, comme lorsque l’on reçoit des amis autour d’une table. On ne vient pas ici pour une adresse branchée, mais pour retrouver une atmosphère familière, un endroit où l’on se sent bien.

Mon attachement à la gastronomie vient de mon histoire. J’ai grandi dans une famille où tout se cuisinait maison, et où chaque déménagement — de la Corse à la Polynésie — m’a fait découvrir de nouveaux terroirs. Ma grand-mère, cuisinière passionnée et instinctive, m’a transmis le goût du partage et la curiosité des saveurs. Cet héritage guide aujourd’hui l’esprit de Chez Teva : une cuisine française simple, compréhensible, respectueuse du produit et du savoir-faire. Les plats sont élaborés avec des produits frais, issus autant que possible des producteurs français que j’ai appris à connaître et à respecter. Ici, nous privilégions la sincérité à la sophistication. Si les clients repartent en se sentant comme à la maison, avec l’envie de revenir, alors nous aurons réussi.